• Période : XIV siècle

• Origine : France

• Matériaux : Pierre

• Dimensions : H : 44,5cm; l : 17cm; P : 17cm

• État : Très bel état

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• Period: 14th century

• Origin: France

• Materials: Stone

• Dimensions: H : 44,5cm; l : 17cm; P : 17cm

• Condition: Very good condition

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Description

Cette très belle tête en pierre faisait partie d’une sculpture qui devait se trouver dans une église. Elle représente une femme, sans doute issue de la famille royale ou de la noblesse, comme le suggère son importante couronne.
Le sculpteur de cette oeuvre a choisi de travailler de la pierre calcaire, pierre très tendre et dont l’usage est répandu en France au XIVe siècle. Cette tête est en très bon état de conservation, le visage n’est pas accidenté et ne présente aucune trace de restauration, comme le prouve le pigment rouge présent dans la commissure des lèvres de la figure. Cette sculpture présente plusieurs traces de la polychromie d’origine. Elle était également dorée, au niveau de la couronne.
Cette couronne est très intéressante car elle nous permet d’identifier la figure. D’une envergure certaine, elle orne délicatement les cheveux ondulés et lâchés qui tombent le long de cette tête. Elle est incrustée de perles ainsi que de pierres  précieuses taillées en cabochon et en facette. Au centre de celle-ci, un gros cabochon vient surplomber la tête. Cette couronne nous rappelle celle portée par Jeanne II d’Auvergne dite Jeanne de Boulogne présente sur la cheminée du palais du duc de Berry à Poitiers. Plusieurs moulures de cet ouvrage ont été réalisés : un premier est conservé au musée du Louvre et un deuxième à la cité de l’architecture et du patrimoine à Paris.

Jeanne II d’Auvergne (1378-1424) était comtesse d’Auvergne et de Boulogne par succession paternelle. Fille de Jean II comte d’Auvergne dit le Mauvais Ménager, elle se fait extorquer son héritage par le duc de Berry. Lorsque l’affaire arrive aux oreilles du roi Charles V, frère de Jean de Berry, il cherche à trouver une solution afin que la jeune fille retrouve ses domaines d’Auvergne et de Bourgogne. Jeanne est alors contrainte d’épouser le duc et devient, à ce titre, duchesse de Berry et d’Auvergne. Le 23 janvier 1393, elle participe au Bal des Ardents, cérémonie célèbre dans l’histoire du fait de l’incendie déclenché par le frère du roi Charles VI, Louis d’Orléans, qui transforme les invités en torche humaine. Quatre membres de la noblesse périssent dans l’incendie. Suite à la mort de son mari en 1416, elle se remarie avec Georges de la Trémoille et devient comtesse de Guînes. A la fin de sa vie, Jeanne de Boulogne est ruinée, Jean sans Peur duc de Bourgogne s’étant emparé des terres de son mari. Elle est ensuite dépouillée de l’ensemble de ses terres en Languedoc car Jeanne est accusée de taper de la fausse-monnaie. Elle meurt en 1424 et est inhumée dans la cathédrale de Bourges au côté de son premier mari, Jean de Berry.
Au temps de Jeanne de Boulogne et des règnes de Charles V et Charles VI, l’art des tombiers prend une importance considérable, si bien que les plus grands sculpteurs de l’époque sont appelés « faiseurs de tombes » . Non pas uniquement dédiés à recevoir le corps d’illustres défunts, ces tombeaux étaient aussi destinés à commémorer les personnalités qu’ils recueillaient. Les sculptures possédaient des caractères communs que l’on retrouve dans notre sculpture : les visages sont calmes et arborent un léger sourire.
Les sculptures funéraires féminines étaient plus charmantes que celles des hommes, comme le Portrait de Jeanne de Bourbon de 1370, provenant de l’Hospice des Quinze-Vingt et exposé au musée du Louvre.
La plupart du temps, ces sculptures commémoratives étaient destinées à des gisants et donc à être allongées. Toutefois, les cheveux et les plis des vêtements étaient représentés comme si les personnages devaient être vus debout. Il est possible que notre sculpture ait été destinée à un gisant : l’arrière de sa tête présente quelques traces d’outils, preuve du travail du sculpteur sur cette partie,
néanmoins il n’a pas figuré de mèches de cheveux à cet endroit-là. Cet élément nous laisse penser qu’elle était peut-être allongée et donc qu’il s’agit d’un élément de gisant.
Il est aussi possible qu’il s’agisse d’une sculpture présente à l’entrée d’un édifice
important. En effet, les portraits des bienfaiteurs étaient sculptés aux portails des églises et des chapelles. Dans tous les cas, ces statues de rois, princes ou comtes sont empreints d’un certain naturalisme et possèdent des caractéristiques similaires telles que des pommettes saillantes et un caractère sérieux.
Cette tendance au naturalisme caractéristique de cette production est moins
frappante au milieu du XIVe siècle, avec des artistes comme Jean Pépin de Huy et des tombiers qui ont réalisé les statues de Philippe le Bel et ses fils. Cette production est intéressante à comparer avec notre sculpture car les artistes de cette époque préfèrent un modèle légèrement plus idéalisé : contrairement aux autres représentations de comtesses au XIVe siècle, Jeanne de Boulogne est ici figurée non plus avec un nez allongé mais un petit nez et une petite bouche. De plus, les personnages ne sont pas représentés avec un caractère vivant, ils sont au contraire plutôt austères avec une expression neutre, digne de leur titre.
Le sculpteur de notre oeuvre a donc voulu représenter Jeanne de Boulogne dans son noble rôle de comtesse. Elle porte dignement sa couronne qui rappelle l’importance de son titre et l’étendue de ses possessions. Avec ses traits idéalisés, cette oeuvre s’inscrit dans la production de sculpture française du milieu du XIVe siècle.

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This beautiful piece of art is part of a sculpture that can be found in one of the sculptures. She représente a woman, sans doute the issue of the family royal or the noblesse, as the suggère is an important coronne.
The sculptor of this place oeuvre a choice of travailer of the calculator pierre, pierre très tendre and dont the use est répandu in France au XIVe Siècle. This is in the best conservation sense, the face has not been accidented and does not have a trace of restoration, such as the exposure of the rouge pigment present in the contact of the figure. This sculpture presents more traces of the original polychromy. It’s been around for a while now, around the country.
This coronne is the most important car that allows us to identify the figure. This is a certain reason, it is better to remove the wounds and other things that last this long. It’s hard to eat people who have pierced the tails on the cabochon and on the facette. In the center of the cell, a group of people who live in the middle of the city. This coronne of ours rappels the cell portée by Jeanne II of Auvergne that Jeanne of Boulogne placed on the chemistry of the palais of Duc de Berry à Poitiers. More expensive items on the market include: a premier conservatory at the Louvre Museum and a collection at the city of architecture and patrimoine in Paris.
Jeanne II d’Auvergne (1378-1424) created the title of Auvergne and Boulogne with succession paternelle. File de Jean II comes from the Auvergne dit the Mauvais Ménager, elle se fait extorquer son éritage de le duc de Berry. When the money arrives from the beginning of Charles V, from Jean de Berry, he finds a solution when the new generation fills the areas of Auvergne and Bourgogne. Jeanne is the opposite of the duc and deviant, à ce titre, duchesse of Berry and d’Auvergne. On January 23, 1393, part of the Bal des Ardents, a cérémonie in the history of the beginning of the day opened by the french of Charles VI, Louis d’Orléans, which transformed the invitations into the human torche. Quatre members of the noblesse périssent in the incendie. Suite at the mort of Mary’s son in 1416, she was remarried by Georges of Trémoille and loved by Guînes. In the end of this life, Jeanne of Boulogne is ruined, Jean sans the father of Bourgogne is a permanent place in the terrestrials of her son Mary. She is placed in the bathroom on the floor of the car. Jeanne is attached to the fausse-monnaie tap. It came in 1424 and was in the Cathedral of Bourges at the côté of the first son, Mary, Jean de Berry.
During the times of Jeanne de Boulogne and the lands of Charles V and Charles VI, the art of the tombs is of certain importance, since most of the great sculptors of the Epoque are called “faiseurs of tombs”. Please do not hesitate to receive the corps of defective illustrations, which may also help you remember which people are recovering. The sculptures contain many of the characters that we see in our sculpture: the images are calm and arranged in a lighter space.
These beautiful sculptures of beautiful women in home cells, such as the Portrait of Jeanne de Bourbon from 1370, proven by the Quinze-Vingt Hospital and displayed in the Louvre Museum.
At the same time, these commemorative sculptures are located on the islands and are still there. Toutefois, the chefs and the places of the vegetables are replaced as if the different people are there for you. It is possible that our sculpture can be found at a glance: the carriage of the car has left traces of its exterior, before the sculptor travels to this part.
There are no pictures on the front of the head. This element of our laisse penser qu’elle était peut-être alongée and donc qu’il s’agit d’un élément de gist.
It is also possible that the sculpture will appear at the entry point
important. In effect, the portraits of benefactors include sculptures and portailles of églises and chapelles. In all of these houses, these statues of the rois, princes or comtes are empreints of a certain naturalism and possess similar characters that say that the pommettes saillantes and a series of characters.
This tendance au naturalism characteristic of this production is moins
Frappante au milieu du XIVe Siècle, with artists such as Jean Pépin de Huy and other children who represent the statues of Philippe Bel and other files. This production is more intensive than other sculptures by artists from this era that prefers a more ideal model: contrasting with other works’ designs in the une petite bouche. Moreover, the people do not respond with a vivid character, but their surfaces also have a neutral expression, dignified from the bottom.
The sculptor of our world came to visit Jeanne de Boulogne in her noble son of the comtesse. It is important to know that the importer of his son and his possessions are related to it. With these ideal traits, they are written in the French sculpture production in the XIV Siècle.

Informations complémentaires

Dimensions 44,5 × 17 × 17 cm
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