Description
Ses premiers tableaux, qu’il présente au Salon de Paris et Bruxelles, sont des sujets militaires et tristes.
Il abandonne cependant très vite ce sujet, pour des portraits féminins majestueux et auréolé de grâce.
En 1855, il est décoré par le roi des Belges, pour l’un de ces tableaux
A partir de 1858, il connaît un succès fulgurant.
Toute la société cherche à posséder ses œuvres, ode à la féminité.
Alfred Stevens est un homme aux multiples facettes
Peintre reconnu médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1867
Officier de la légion d’honneur, soutenu par la princesse Mathilde Bonaparte, la princesse de Metternich, et le roi des belgesses toiles sont aujourd’hui dans les plus grands musées du monde.
Il fut aussi un soldat courageux, s’engageant dans la garde Nationale lors du Siège de Paris en 1870.
Il crée un atelier de peinture pour les femmes, fréquenté notamment par la grande Sarah Bernhardt, qui fut l’une de ses premières élèves.
En 1900, il devient le premier artiste vivant à obtenir une exposition individuelle à l’école des Beaux-Arts de Paris
A partir des années 1880,
la touche de Stevens va devenir plus impressionniste.
Il va se consacrer aux paysages et aux marines.
Ces œuvres intimes et poétiques, sont à rapprocher de celles d’Eugène Boudin, Jongkind et de Sargent.
Une belle ligne d’horizon sépare notre tableau en deux,
créant deux atmosphères différentes.
Dans la partie basse les sillons creusé par les poids des navires sont soulignés par des délicates traînées blanches,
Les vagues, l’écume sont finement esquissées par de douces touches de pinceaux.
Les voiliers se démarquent imperceptiblement sur la ligne d’horizon par quelques traits.
Dans la aprtie haute, on admire ce ciel orageux, aux nuances incroyables de gris de noir et debleux, se refletant en dessous dans le bleu de la mer.
Par sa touche, l’artiste fait ressentir aux spectateurs l’arrivée de l’orage.