Bronze à patine noire, signé Trémont.

Fonte à la cire perdue de Claude Valsuani, numérotée 2/10

Porte le cachet du fondeur

H. 24 x L. 39,5 x P. 14 cm (sans le socle)

Circa 1930

Expositions : Salon de la Sécession du 14 au 31mai 1927, Luxembourg, n° 60 ; Anvers, Société royale de zoologie du 26 août au 13 septembre 1954, 28e Biennale de Venise du 16 juin au 21 octobre 1956, n°16. 

Bibliographie : Willy GILSON, Gus TrémontLes cahiers Luxembourgeois, 1927, pp 453- 464, ill. pl IV.

Joseph PETIT, Gus Trémont, Les cahiers Luxembourgeois, Noël 1950 ; Edmond THIL, Auguste Trémont et l’art déco au Luxembourg, 2021 ; Georges SCHMITT, Auguste Trémont, Luxembourg, 1980, ill. pp 100-104.

  Poser une question / Ask a question
Catégorie :
  
Estimer le transport / Estimate the transport

Description

Issu d’une famille de cinq enfants, d’un père tailleur qu’il perd jeune et d’une mère devenue cordonnier, Auguste Trémont montre très vite du goût et de l’aptitude pour le dessin. Encouragé par ses professeurs et à l’instar de bon nombre d’artistes luxembourgeois, il quitte dès 1909 son pays natal afin de poursuivre un enseignement artistique à Paris et se perfectionner dans les techniques du dessin et de la peinture.

Il s’inscrit tout d’abord à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs, où il est admis dans l’atelier de décoration dirigé par Eugène Morand, par ailleurs directeur de l’école. Il sort parmi les premiers de sa promotion en 1912. Il intègre ensuite l’Ecole des Beaux-arts et l’atelier de Gabriel FerrierDe retour au Luxembourg pour les grandes vacances il se fait surprendre par la guerre et ne pourra revenir à Paris qu’en 1919. Il se réinscrit à l’Ecole des Beaux-arts mais la délaisse très vite pour se rendre tous les jours au Jardin des Plantes. Il y rencontre Paul Jouve et, sous son influence, dessine et peint des fauves. Puis, dès 1924, il s’intéresse aussi à la sculpture animalière et expose dès lors tant au Luxembourg (Salon du Cercle Artistique, Salon de la Sécession..) qu’à Paris (Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Salon des Tuileries, Salon d’Automne…). Il se lie très vite au groupe des animaliers français qu’il rencontre au Jardin des Plantes et expose avec eux dès les années 20 tout en continuant à fréquenter ses compatriotes luxembourgeois. Son atelier situé dans le Ve arrondissement de Paris deviendra le lieu de rencontre parisien de la future élite luxembourgeoise et sera à l’origine de nombreuses commandes publiques et privées. Ainsi il réalisera au Luxembourg les deux lions qui flanquent l’escalier de la façade de l’hôtel-de-ville, les sculptures du portail latéral de la cathédrale, les bas-reliefs de deux ambons ainsi que les deux grands lions situés devant l’entrée de la crypte. Il sera également chargé des sculptures des pavillons du Grand-duché pour les expositions internationales de Bruxelles en 1935, de Paris en 1937 et de New-York en 1939. Il recevra parallèlement de nombreuses commandes de la part de la bourgeoisie aisée, devenant ainsi dans ces années le sculpteur le plus célèbre dans son pays natal.

De nombreuses œuvres d’Auguste Trémont sont conservées au Musée National d’Histoire et d’Art du Luxembourg 

 

Le chimpanzé est une sculpture particulièrement remarquable dans l’œuvre d’Auguste Trémont parce qu’il s’agit de sa toute première œuvre sculptée réalisée en bronze. Elle est due à la générosité d’un médecin, le Dr Schneider, qui découvrit durant l’été 1924 le modèle d’un chimpanzé qu’Auguste Trémont avait réalisé en terre glaise. Il l’incita à le reprendre et lui proposa de régler tous les frais liés à sa réalisation en bronze. Seuls deux exemplaires originaux en bronze sont à ce jour connus : l’un numéroté 1 exposé au Musée National d’Histoire et d’Art au Luxembourg sous le titre « Chimpanzé sautillant» et notre sculpture, numérotée 2. Ce modèle a été exposé au Salon de la Sécession de 1927 au Luxembourg. Auguste Trémont nous livre un admirable modèle de chimpanzé en marche dont il a su saisir avec virtuosité la démarche imposante faisant ressortir de manière magistrale sa force physique tout en soulignant sa personnalité et son impressionnante présence. Ce modèle, tout à fait représentatif de la manière d’Auguste Trémont, a également été décliné dans une version plus petite et édité en grès émaillé par la manufacture de Sèvres.

 

A la question posée pourquoi être devenu un sculpteur animalier, Auguste Trémont a répondu « parce que c’était le plus difficile »

Informations complémentaires

Dimensions 24 × 39,5 × 14 cm
Plus d'offres pour ce produit!

Questions et demandes générales

Il n'y a pas encore de demandes de renseignements.