Description
Formé par son père mais aussi par Fernand Cormon et Ernest Laurent, il commence dans un style pointilliste.
Au fil des années, il s’éloigne progressivement de l’influence de son père pour adopter une peinture plus libre, fortement colorée
Dans les années 1920, il connaît ses premiers succès : il remporte des prix au Salon, notamment le Prix national en 1925
Il se spécialise alors dans plusieurs genres : paysages, natures mortes, portraits, mais aussi des fresques religieuses pour des églises, participant au renouveau de l’art sacré entre les deux guerres.
Son travail des années 50 et 60 témoigne d’une grande liberté picturale, d’un sens aigu du mouvement et d’une palette vibrante.
Entre 1955 et 1960, Jac Martin-Ferrières décide de poser son chevalet au Salon des Arts Ménagers, et réalise quelques tableaux de cet événement-témoin de la modernité industrielle et de la consommation de masse.
Ce choix est audacieux : il entre dans ce « temple éphémère de la consommation » pour en peindre l’animation, la lumière artificielle et les flux de visiteur
Il capture l’ambiance frénétique du salon : des allées obliques, des stands colorés lits de néons, des enseignes géométriques, au sein d’un décor volontairement effacé.
Son cadrage est serré, presque photographique, renforçant l’impression d’instantanéité : on ressent le mouvement des foules, les flux de visiteurs, l’agitation des couleurs.
Avec notre tableau Martin-Ferrières ne se limite pas à la simple représentation ; il transforme le Salon des Arts Ménagers en un véritable motif artistique.






